mercredi 29 septembre 2010

Et une, et deux !

Ça faisait bien longtemps que mon homme et moi avions laissé tomber nos bonnes résolutions et n'étions plus allés escalader la montagne ou même marche-marcher. Je commençais à sentir mon corps s'endormir et se ramollir, et Brian à trouver qu'il prenait du ventre...

Du coup, hier soir, nous avons pris notre courage à deux pieds et sommes allés faire un petit tour au Champ de Mars. Pas trop loin de mon travail, il s'agit au fait d'un hippodrome. Tous les samedis, ce sont les chevaux, montés de leurs jockeys, qui foulent à toute allure le sable de la piste. Mais en semaine, l'endroit est ouvert à tous, et ce sont joggeurs et autres marcheurs que l'on y croise.

Pour s'y remettre doucement, nous n'avons fait qu'un seul tour de piste... Avant de se diriger, au centre, vers une place de jeux où sont aussi installés des appareils de fitness: un "tapis roulant" (au fait, des cylindres roulant, plus exactement), des machins pour balancer ses jambes et muscler le fessier et autres engins dans ce genre-là... Le tout sans électricité bien sûr, et libre d'accès. Plutôt chouette ! Sans compter que ça fait du bien de se bouger un peu. A refaire !

jeudi 23 septembre 2010

Ah, les ados !




Léna, c'était toi ?

samedi 11 septembre 2010

L'été pé rentrer !

Depuis quelques jours, le temps s'est quelque peu réchauffé. Les nuages se promènent encore souvent par le ciel, mais le thermomètre affiche depuis peu dans les... 28 degrés ! Il parait, disent les journaux, que la température est supérieure à la moyenne pour la saison. En tout cas, hier en fin d'après-midi, on s'est retrouvé à rallumer le ventilateur pour la première fois depuis bien longtemps !

jeudi 9 septembre 2010

Pèlerinage

Une marche dans la nuit, des centaines de gens convergeant vers le même lieu. Au bord du chemins, différentes associations offrent biscuits, sandwichs, farathas et autres tasses de thé et verre de jus de fruit.



Où vont-ils ?

Rendre hommage au défunt Père Laval, et se recueillir sur son tombeau, à St-Croix, tout près de Port-Louis. Quelques années après l'abolition de l'esclavage, il était arrivé à l'Ile Maurice et a beaucoup œuvré pour les anciens esclaves, les baptisant, et surtout, les respectant. Il reste un symbole fort, et chaque année, à la date anniversaire de sa mort, les pèlerins se rendent en nombre sur sa tombe.



Nous y avons participé hier soir, nous y sommes allés à pied. Nous avons goûté à des tas de bonne nourriture qu'on nous offrait sur notre passage, avons acheté un petit bouquet de fleurs pour la déposer sur le tombeau. A l'entrée de celui-ci, les gens s'entassaient en une file qui devait bien faire un kilomètre de long, et que nous avons mis plus d'une heure à franchir.



Puis nous avons été invités à boire un café chez la tante de mon cher et tendre, qui habite juste à côté de là, avant que son époux nous ramène en voiture.

Avec tout ça, nous nous sommes couchés vers une ou deux heures du matin. Du coup, j'étais très fatiguée pendant toute la journée, avec pour conséquence qu'absolument tout m'agaçait, des rires de mes collègues à la personne au bout du fil qui ne me parlait pas trop poliment (sans compter les imbéciles qui croient que j'adore quand de parfaits inconnus me disent "bonjour miss" avec un grand sourire pervers).

samedi 4 septembre 2010

Tissus tissus tissus

Ouf !

Mes petits petons sont tout endoloris et mes jambes fatiguées... Pourquoi ? On vient de passer presque toute la journée à parcourir les rues de Port-Louis à la recherche de... tissus ! Pour ma robe de mariée, mais également les robes des demoiselles d'honneur, ainsi que pour ma belle-maman et sa soeur, qui feront faire leur robe par la même couturière. Ladite modiste était d'ailleurs avec nous pour nous conseiller.

Il y a une rue magique dans Port-Louis, lorsque l'on cherche du tissus. Dans la rue de la Corderie, il n'y a que des boutiques d'étoffes de toutes les couleurs et toutes les textures possibles et imaginables. J'ai trouvé assez vite un tissu qui me plaisait et ferait l'affaire pour le modèle que j'ai choisi; mais je ne l'ai pas pris tout de suite, de peur de trouver mieux après.

La maman de brian et sa soeur ont trouvé assez rapidement leur bonheur elles aussi, puis nous sommes allées dans une autre rue, un peu (beaucoup) plus loin, une rue pleine de boutiques de robes de mariées et de magasins de tissu. Finalement, rien d'intéressant par là, alors nous sommes retournées dans la rue de la Corderie.

J'ai alors pris l'étoffe que j'avais repérée, et nous avons également trouvé un joli tissu pour la plus petite demoiselle d'honneur, la cousine de Brian qui a 7 ans, et qui sera habillée différemment des trois autres, plus grandes. Pour elles, malheureusement, nous n'avons encore rien... Tout le monde commençait à avoir très faim, et rien ne semblait convenir... Finalement, nous devrons retourner faire les boutiques la semaine prochaine, à Curepipe cette fois-ci, où nous devrions trouver notre bonheur.

Après tous ces kilomètres, ça faisait du bien de reposer un peu ses pieds, posés sur la table basse du salon, les fesses confortablement calées sur le canapé.